L’ensemble des cours – exceptés les cours de langues – sont proposés simultanément en visioconférence via ZOOM.

Journée portes ouvertes : Mercredi 10 septembre 2025 à 14h

Premier semestre


Lundi 17h-19h : Latin niveau 2

Marie-Ève PICARD est professeure agrégée de Lettres classiques au Lycée Marie de Champagne.

Ce cours sera l’occasion de poursuivre ce qui a été vu en latin 1

Chaque cours comportera des éléments de connaissance de langue latine, d’étymologie et surtout de culture antique.

Il s’organisera autour d’une thématique : un auteur, un genre littéraire, une époque.

Au programme : Catulle et la poésie élégiaque, Virgile et l’épopée, Apulée et le roman, Suétone et l’histoire, Sénèque et le stoïcisme.


Mardi 14h-16h : 1000 ANS D’HISTOIRE : LE BASSIN ORIENTAL DE LA MÉDITERRANNÉE, BERCEAU DE NOTRE CIVILISATION (première partie)

Anna DEL FIOL est professeure agrégée de Lettres Classiques, a enseigné au lycée Chrétien de Troyes et au lycée Marie de Champagne.

Commerce, écriture, grands genres littéraires, philosophie, éloquence, politique, sports, sciences et techniques, arts, mythologie et religion, tel est l’héritage que nous ont légué les peuples qui, dès la protohistoire et durant l’Antiquité, ont habité le pourtour de la Méditerranée orientale. La civilisation est née au Proche-Orient, à Jéricho, vers 9 000 avant J-C.

D’autres groupes humains par la suite ont connu un haut degré de civilisation, avant de s’éteindre, notamment à la fin de l’Age du Bronze, pour être remplacés par d’autres peuples qui, sur d’autres bases, ont pris le relai de leurs prédécesseurs et ont redynamisé et renouvelé les acquis perdus.

Dans cette première partie de notre étude, qui se poursuivra par une deuxième partie en 2026, nous découvrirons les diverses civilisations qui se sont succédé ou qui ont cohabité et interféré entre elles dans la région orientale de la Méditerranée, depuis les premiers temps du néolithique (-9 000) jusqu’à la fin du monde grec archaïque (-500).


Mardi 9h30-12h00 : URCA : HISTOIRE DE LA MUSIQUE, SON ÉVOLUTION ESTHÉTIQUE, SA PLACE DANS LA SOCIÉTÉ

Gilles NICOLAS est pianiste


Les objectifs de ce cours sont :

– Acquérir la grande connaissance de l’Art musicale dans l’histoire de l’humanité.

– Connaître les compositeurs et situer leurs œuvres dans leurs époques.

– Reconnaître les styles de musique dans leur évolution.

– Développer l’esprit critique, objectivité et subjectivité.

– Savoir écouter et savoir apprécier.

– Développer la curiosité culturelle.

En 8 séances nous parcourons l’histoire de la musique, de l’époque la plus ancienne jusqu’à nos jours. L’intitulé de chaque séance sera « Un jour avec … » (Antiquité, Pythagore, Bach, Mozart, Beethoven).

L’approche thématique permettra des détours historiques, scientifiques, philosophiques, théologiques et esthétiques.


Jeudi 18h30-20h30 : URCA : CULTURE ANTIQUE : LA CIVILISATION ROMAINE

Marie-Ève PICARD est professeure agrégée de Lettres classiques au Lycée Marie de Champagne.

Chaque séquence (environ 4h par séquence) reposera sur l’étude d’un auteur latin et d’un genre littéraire propre à la culture antique afin de montrer les enjeux liés à ce genre littéraire et sa place dans la culture latine mais aussi dans les cultures européennes.

Les séquences alterneront littérature en prose et littérature en vers.

Tite-Live et l’histoire : Histoire et mythe : réflexion sur le récit de la création de Rome.

Comment les Romains envisageaient le récit historique.

Ovide et l’épopée : la mythologie comme source littéraire de l’épopée.

Des extraits de l’oeuvre d’Ovide permettront d’aborder la notion de récit épique et de croiser des figures fondatrices de la mythologie romaine.

Cicéron et l’éloquence : confrontation de textes de Cicéron exposant les règles de l’art oratoire et d’extraits de certaines de ses plaidoiries.

Place de Cicéron dans l’éloquence telle que nous la concevons encore aujourd’hui.

Sénèque et le théâtre latin. La conception latine du théâtre et ses liens avec l’histoire du théâtre européen. L’originalité de ce théâtre qui se distingue du théâtre classique français, hérité de la littérature grecque.

L’étude de ces quatre auteurs devrait suffire à occuper le temps imparti. Sinon uneétude de Catulle et de la poésie élégiaque sera envisagée.


Mercredi 18h-20h : URCA : LA QUESTION DU MAL : DU JUDAISME À LA PHILOSOPHIE ALLEMANDE

Benard CUNSOLO est docteur en philosophie, professeur agrégé de philosophie au lycée Marie de Champagne.

« Le mal n’est-il qu’un mot, qu’une illusion née d’une privation ou d’un écart, mesurable à l’horizon du Bien ? Une tradition désormais assez longue nous le suggère. Ne possèderait-il pas, cependant, une réalité objective universelle qui fasse preuve de façon spectaculaire ? L’interprétation attentive des textes fondateurs de la culture occidentale, depuis les analyses philosophiques de Platon, qui suggèrent une inclination naturelle au mal, les commentaires rigoureux et scrupuleux de Rachi, qui évaluent la condition offerte aux hommes par Hachem-Elokim, jusqu’aux analyses plus contemporaines sur la fascination, sinon l’ensorcellement, opérant par tous les moyens technologiques proposés par la modernité, tout nous invite désormais à la prudence, sinon à la défiance, dans notre usage des techniques, dans notre familiarisation avec la pensée technicienne. L’une et l’autre nous obligent à faire, comme un pas en retrait, peut-être même en arrière, et à relire les textes fondateurs, à méditer ce qui nous arrive collectivement quotidiennement, et à relier, comparer, confronter, textes et faits, faits et textes.

Nous faisons en effet rarement l’expérience du mal sans limite, absolu, dans nos vies individualisées par les progrès continus, mais plus communément celle des maux, des douleurs, des souffrances. Or, depuis la Shoah, les Lumières semblent s’être éteintes (H.Arendt), la rationalité devenue l’instrument d’un mécano de déconstruction (J. Derrida), l’universalisme même des valeurs, déjà suspecté depuis l’historicisme du milieu du 19ème siècle, est discuté, critiqué, remis en question, comme maléfique. Ne sommes-nous pas en train de vivre une forme de renversement de la polarité Bien et mal ? Econduits et sommés impérativement de redéfinir ce qui fait valeur à partir du négatif, de la négation, de la déconstruction du réel et de ses valeurs conceptuelles ? »

Michel DEGARDIN est bénévole à l’Institut

Objectifs :

  • Devenir autonome
  • Utiliser le dictionnaire

L’hébreu repose sur la rencontre par groupes de 3, des lettres de l’alphabet pour composer les racines des mots. Puis ces racines se combinent avec d’autres lettres et de ces nouvelles relations naissent toutes les formes verbales et le vocabulaire de la langue hébraïque. L’approche de l’hébreu projette de visiter le système relationnel des lettres jusqu’à pouvoir identifier les racines, clefs de l’accès autonome au dictionnaire. Découverte de l’alphabet, approche et analyse de formes verbales, et étude de quelques règles grammaticales sont au cœur de ce premier niveau.


Second semestre

lundi 17h-19h : Grec niveau 2

Marie-Ève PICARD est professeure agrégée de Lettres classiques au Lycée Marie de Champagne.

Chaque cours comportera un peu de lecture et apprentissage de la langue, de l’étymologie et de la culture antique.

On retrouvera le principe : un auteur, un genre littéraire, une époque.

Avec au programme : Platon et le platonisme, Eschyle et les premiers pas du théâtre classique ou Aristophane et la comédie (selon les préférences des auditeurs), Théocrite et les bucoliques. Pour le quatrième auteur, je consulterai mes auditeurs.


Lundi 12h15-14h15 : La science-fiction des années 1970 et la réparation d’un monde

Steve KRIEF est docteur en littérature américaine et rédacteur en chef d’un site consacré au patrimoine culturel juif.

Le « tikoun olam » est un terme hébreu très ancien, signifiant la «réparation du monde». Une volonté de réparation exprimée fréquemment de nos jours, avec les guerres qui se multiplient, les haines et les préjugés réconfortés par tant d’idéologies, l’état de la nature, ainsi que bon nombre d’autres inquiétudes. La période se situant entre 1968 et 1982 peut être considérée comme un âge d’or de la science-fiction. Surtout ceux que l’on qualifie de «films d’anticipation», avertissant les générations futures, loin des batailles de sabres laser. Une période où les histoires étaient, comme auparavant, au cœur du film, l’élément le plus important.

Mais où les effets spéciaux commençaient à honorer les prétentions scénaristiques, permettant de ne pas être distrait par le ridicule de décors en carton. Nous allons voir comment, à travers 9 thèmes, en se concentrant principalement sur 2 films à chaque fois, mais également en évoquant d’autres œuvres, sont abordées ces craintes dystopiques et cette quête d’un tikoun olam. Une volonté de réparation du monde, marque de fabrique des classiques de la science-fiction d’anticipation. Parlant à leur époque et surtout à celles qui adviennent, en traitant les questions métaphysiques.

Ivan SEGRÉ est docteur en philosophie, talmudiste, écrivain.

L’année 2025-2026 sera consacrée à la poursuite de l’étude des deux livres de Samuel. Après avoir étudié les quinze premiers chapitres de Samuel I, consacrés à la prophétie de Samuel, puis à l’intronisation de Saül, nous aborderons l’émergence de la nouvelle royauté, celle de David. Il sera donc question d’abord de sa rivalité avec Saül, puis de lamanière dont celui-ci est déchu de la royauté au bénéfice, donc, de David, le personnage de la Bible qui, par excellence, incarne la vocation messianique. Le fil directeur de l’étude, progressivement venu au jour, sera donc la question de la relation entre ces deux structures opposées: la royauté prophétique et la royauté tyrannique.

Et nous continuerons d’analyser la manière dont cette antinomie structurelle est reliée, dans la Bible, à la question de l’idolâtrie d’une part, des relations entre le Masculin et le Féminin d’autre part. Car ce que l’étude du livre des Juges (année 2023-2024) puis des 15 premiers chapitres de Samuel I (2024-2025) nous a d’ores et déjà enseigné, c’est que l’éradication de l’idolâtrie n’est pas un enjeu guerrier mais relationnel.

Les interventions de Jérôme BENARROCH se dérouleront le jeudi de 15h30 à 17h30 

Michel DEGARDIN est bénévole à l’Institut

Objectifs :

  • Devenir autonome
  • Utiliser le dictionnaire

Après la découverte de l’alphabet, l’approche et l’analyse de formes verbales, et l’étude de quelques règles grammaticales, vues précédemment, cette nouvelle approche, concernera les variantes que la singularité de certaines lettres introduit dans le texte.

Sonia FELLOUS est docteur en sciences des religions, chargée de recherche au CNRS. Elle est spécialisée dans l’histoire de l’art juif et, plus particulièrement, en iconographie biblique antique et médiévale et en herméneutique rabbinique.

Ce cours propose une approche comparatiste des trois grandes religions monothéistes —judaïsme, christianisme et islam — à travers l’étude croisée de leurs textes fondateurs (Bible hébraïque, Évangiles, Coran), de leurs traditions exégétiques et de leurs expressions visuelles. Il s’agira d’interroger, sur la longue durée (IIIe–XVIIIe siècle), les processus d’élaboration doctrinale, les points de contact et les lignes de fracture à partir de figures ou des thèmes bibliques communs (Abraham, Moïse, Sarah, Jésus, Marie, Mohammed, ou la royauté l’héroïsme voire la martyrologie) et de leur mise en image dans des contextes culturels pluriels.

En croisant les sources littéraires et iconographiques, le cours visera à éclairer les interactions religieuses et intellectuelles qui ont structuré la pensée monothéiste, tout en mettant en évidence les dynamiques de transmission, d’appropriation et de différenciation qui en découlent.

Benard CUNSOLO est docteur en philosophie, professeur agrégé de philosophie au lycée Marie de Champagne.

Dans une Lettre à Oldenbourg, datée du 30 octobre 1665, Spinoza indiquait déjà son intention de rédiger un traité critique sur les fondements des Ecritures.

Or, les débats concernant le statut de la religion dans la cité, en dépit d’une liberté affichée, commençaient à évoluer et les querelles religieuses à ternir l’ambiance sociale. La publication de nombreux ouvrages sur le rang à accorder à l’Eglise par rapport au pouvoir civil donnait désormais lieu à de multiples controverses entre théologiens, tenants de l’orthodoxie et pouvoir politique. Une lutte de moins en moins cachée entre pouvoirs d’influence, entre l’Eglise et l’Etat, commençait à se dessiner. Ainsi, tout en s’inscrivant dans le sillage des défenseurs de la tolérance religieuse et de la liberté de penser, par la précision critique des analyses portées sur l’Ancien Testament, Spinoza fait en réalité œuvre de philosophe dans le Traité Théologico-Politique, et non de polémiste.

Toutefois, en dépit d’une lecture précautionneuse et volontairement rationnelle des textes, Spinoza a semblé radicalement ignorer les commentaires érudits de son prédécesseur, Rachi. Pourquoi, par conséquent, ne pas tenter de les lui opposer sur les points critiques, objets de controverses ? Pourquoi ne pas essayer de renvoyer à Spinoza en un miroir certes tardif, mais nécessaire, les commentaires de Rachi sur les points incriminés par le Traité ?

Ce projet, certes ambitieux en un temps si limité et sans doute voué à l’aporie, se propose néanmoins d’ouvrir humblement quelques pistes, celles que le Sage troyen a pu réfléchir pour son illustre successeur.

À l’année

Rouba ALMHANA est professeure certifiée de langue arabe au Lycée Marie de Champagne.

Chaque séquence explorera un aspect essentiel de la civilisation arabe, mettant en avant son évolution historique, ses traditions, ainsi que son héritage artistique et intellectuel.

L’objectif est d’offrir aux étudiants une vision d’ensemble du monde arabe à travers des thématiques variées, en s’appuyant sur des sources historiques, littéraires et culturelles.

Alternant entre histoire, société et expressions artistiques, ce cours mettra en lumière les dynamiques qui ont façonné cette civilisation et son impact à travers les siècles.

En parallèle, chaque séance inclura une initiation progressive à la langue arabe, permettant aux étudiants de se familiariser avec l’alphabet, l’écriture et quelques notions de base.

Luis YAGUE est docteur en philologie hébraïque et professeur au Lycée Marie de Champagne.

Objectifs :

  • Présenter la langue hébraïque dans le cadre des langues sémitiques, son histoire et évolution.
  • Enseignement des caractères hébraïques, lecture écriture et système de ponctuation.
  • Atteindre un niveau A1 avec un vocabulaire basique et les fondements de la dérivation de radicaux.
  • Présenter différents éléments de culture et civilisation juives à travers les textes fondamentaux comme la Bible et le Talmud, l’histoire ancienne, la Diaspora et l’histoire et la littérature moderne en hébreu.

Luis YAGUE est docteur en philologie hébraïque et professeur au Lycée Marie de Champagne.

Notre cours propose une approche à cette langue fascinante, à son écriture et à ses paroles de tous les jours

Bienvenus dans nos salles ! Baroukhim ha-ba’im !

Hébreu moderne niveau 2 : 16h – 17h

Hébreu moderne niveau 3 : 17h – 18h

Rouba ALMHANA est professeure certifiée de langue arabe au lycée Marie de Champagne

niveau 1 : 13h30-14h30

niveau 2 : 14h30-16h

niveau 3 : 16h-17h30

Maitrise du système graphique, de l’écriture et de la lecture requise

En fonction des inscriptions, les horaires vous seront communiqués ultérieurement.

Stéphanie ANTHONIOZ est enseignante-chercheuse de formation, diplômée d’une habilitation à diriger des recherches (HDR) et d’un doctorat en Histoire et Civilisation de l’Antiquité, elle est historienne du Proche-Orient ancien et bibliste. Certifiée en langues anciennes, elle enseigne l’hébreu biblique à l’École Normale Supérieure (Ulm)

10h-12h : Hébreu biblique (niveau 2 – approfondissement)

Ce cours s’adresse aux étudiants qui ont déjà fait au moins une année d’hébreu biblique, ou qui ont pu en acquérir la lecture. Il vise le perfectionnement des connaissances linguistiques, groupe nominal et groupe verbal (irrégulier). Il propose l’analyse de textes bibliques dans une dimension historique et critique à la lumière d’autres littératures du Proche-Orient ancien.

13h-15h : Hébreu biblique (niveau 1 – initiation)

L’hébreu est la langue dans laquelle la Bible a été rédigée (à l’exception des quelques passages en araméen). Appartenant aux langues sémitiques, il nécessite l’apprentissage non seulement d’un système autre que celui des langues indo-européennes mais également d’une écriture consonantique dont la vocalisation est le fait de la tradition (massorétique). Ce cours s’adresse aux débutants, il vise l’apprentissage de la lecture ainsi que la grammaire du système nominal et verbal (régulier). Il propose dès le début de lire des textes simples.