Conférences 2024-2025

Certaines conférences de l’Institut Rachi sont proposées simultanément en visioconférence via ZOOM.
Liens d’inscription

Conférence inaugurale Jeudi 26 septembre 2024 à 19 heures

« Résistance / Terrorisme.  Le poids des mots, le choc de l’ignorance : de l’Armée des ombres à nos jours »

Conférence en dialogue de Gérard Rabinovitch, vice-président de l’institut Universitaire Rachi et Samuel Blumenfeld , critique de cinéma au journal « Le Monde ».

Les termes « terrorismes » et « résistance » sont entrés dans la

sémantique politique moderne sous la Révolution française : « résistance »

à la tyrannie, « terrorisme » des années Robespierre. Deux modalités

combattantes qui, dans leur fondement sont antinomiques.

Albert Camus, dans l’Homme révolté notait que « mal nommer les choses,

c’est ajouter au malheur de ce monde ».

Là où la résistance dessine une « société éthique », fut-elle exceptionnelle,

et transitoire, le « terrorisme », lui, porte la haine, la volonté de toutes

puissance qui mènent à la destruction, la mort pour la mort.

La. Confusion entre « résistance » et « terrorisme » n’a donc pas pour

conséquence un défaut cognitif, elle participe d’une « carence éthique »

qui entame l’humain dans l’homme.

Ce sera le propos de la conférence croisée qui mettra en dialogue

philosophie politique et narrativité cinématographique.

Avec Gérard Rabinovitch, philosophe, essayiste, directeur de l’Institut

européen Emmanuel Levinas- AIU, vice-président de l’Institut universitaire

Rachi à Troyes, et Samuel Blumenfeld, critique cinématographique au

quotidien Le Monde, et biographe Jean Pierre Melville.



Mercredi 4 décembre 2024 à 19 heures

Pascal ORY – présentation livre « Cher et vieux pays »


Jeudi 6 mars 2025 à 19h

« Qu’est-ce qu’une femme, selon la sagesse hébraïque ?« 

Le questionnement mené par la sagesse hébraïque sur la question de la femme apporte des éléments de réponse au désarroi contemporain relatif à la question même de la place. Il  nous éclaire sur la façon pour chacun d’entre nous d’habiter son être, une fois notre part spirituelle, toujours singulière, identifiée. Femme, féminin, féminité, avec quels outils, quels leviers, cette sagesse peut-elle contribuer à éclaircir l’horizon des relations entre soi et soi, entre soi et l’autre en tentant, dans les mots d’aujourd’hui, de définir l’être au féminin ?

C’est en tenant le fil de ces questions que sera rappelé l’épisode de l’arbre de la connaissance (Genèse III), en quête du sens révélé par la tradition juive.

Isabelle Cohen est historienne, chargée de mission pour la commission culture juive de la Fondation pour la mémoire de la Shoah,. Elle a soutenu sa thèse en histoire des religions et anthropologie religieuse sous la direction de Mireille Hadas-Lebel et d’André Caquot.


Jeudi 5 juin 2025 à 19h

« Quand Piaf chantait du klezmer » présenté par Didier FRANCFORT, Nathan KUPERMINC et un accordéoniste

Docteur en histoire contemporaine, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lorraine.

Nathan KUPERMINC est :

Passionné de musique dès son plus jeune âge, Nathan Kuperminc débute son parcours musical en tant que batteur. A l’âge de 18 ans, il tombe amoureux de la clarinette et s’inscrit à l’IMEP – Paris College of Music (école de jazz parisienne partenaire du Berklee College of Music de Boston), dont il sortira diplômé mention Magna Cum Laude en 2023. Il y reçoit un enseignement complet auprès de musiciens tels que Rick Margitza, Peter Giron ou Manuel Rocheman. En parallèle, il s’immerge dans la culture Yiddish où se trouvent ses racines (cours de clarinette klezmer avec Samuel Maquin et Marthe Desrosières, participation au festival Klezkanada grâce à l’obtention de la bourse F.Kaufman). Influencé par des clarinettistes comme Yom, Michel Portal ou encore Anat Cohen, il s’épanouit aujourd’hui au sein de divers projets mêlant jazz, musiques bresiliennes, klezmer et improvisation.