Cycle de conférences sur l’Affaire Dreyfus. En partenariat avec l’Institut Européen Emmanuel Levinas-AIU

Conférence : Zola et ses amis dreyfusards, par Alain Pagès

Spécialiste internationalement reconnu, Alain Pagès, professeur émérite de l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle, a publié de nombreux ouvrages sur l’affaire Dreyfus parmi lesquels L’affaire Dreyfus, Vérités et légendes (Perrin, 2019) ; L’affaire Dreyfus. Une histoire médiatique, Etudes du CRIF, n°61(2021). Dans sa conférence intitulée « Zola et ses amis dreyfusards », il va montrer comment les proches de Zola l’ont soutenu, notamment au travers de la correspondance reçue tout au long de l’Affaire. Il évoquera également leur action durant les séances du procès de 1898 et leur témoignage d’amitié dans le livre d’Hommage de juillet 1898.


Conférence : Lectures musicales de l’Affaire Dreyfus, par Jean-Sébastien Macke

Ingénieur de recherches à l’Institut des Textes et des Manuscrits Modernes (ITEMCNRS), Jean-Sébastien Macke a consacré son travail de thèse à la mise en valeur d’Alfred Bruneau, compositeur ami proche de Zola, dont l’œuvre comporte des adaptations de romans de Zola pour la scène lyrique. Dans sa conférence intitulée « Lectures musicales de l’affaire Dreyfus », il propose de réfléchir à l’implication des musiciens dans l’Affaire, tant dans leur engagement effectif que dans leur œuvre musicale. Il s’attachera à souligner combien la fracture de l’Affaire est déjà bien lisible dans le monde musical de l’après 1870.


« Jeudi, je lis » : lectures publiques par Michel Degardin.

La flamme d’une chandelle, de Gaston Bachelard

Michel Degardin, bénévole à la bibliothèque de l’Institut Rachi, propose, chaque mois, une lecture publique d’un livre, d’une nouvelle, d’un texte coup de cœur. Lecture du mois de mars 2021 : « La flamme d’une chandelle » de Gaston Bachelard. « La contemplation de la flamme pérennise une rêverie première. Elle nous détache du monde et elle agrandit le monde du rêveur. La flamme est à elle seule une grande présence, mais, près d’elle, on va rêver loin, trop loin : « On se perd en rêveries. » La flamme est là, menue et chétive, luttant pour maintenir son être, et le rêveur s’en va rêver ailleurs, perdant son propre être, en rêvant grand, trop grand — en rêvant au monde. » Publiée en 1961, « La flamme d’une chandelle » est la dernière œuvre du philosophe Gaston Bachelard.